FOIRE AUX QUESTIONS

et à toutes les mauvaises raisons de ne pas adhérer à la Racine !

Odoo • Texte et Image


La Racine n’est pas une monnaie de remplacement de l’Euro, elle est complémentaire. Au même titre que le ticket restaurant est aussi une monnaie complémentaire dans les commerces de bouche ou encore les chèques vacances.

Il y a peu de différence entre l'Euro et la Racine puisqu'il existe une parité 1 Euro = 1 Racine. Toutefois, si vous décidez de dépenser 100 Racines dans un commerce du réseau, vous êtes assuré que 100% de cette somme va continuer de circuler sur votre territoire et favoriser l'économie locale, l'emploi local et la dynamique des centres villes. De plus, si vous changez 100 Euros en Racines, les 100 Euros restent en fonds de garantie dans une banque éthique qui peut à son tour prêter jusqu'à 900 Euros pour ouvrir d'autres boutiques de centre ville par exemple.

C’est lorsqu’il n’y a plus de commerces de centre-ville ni de travail ni de contact dans nos villes et villages que l’on peut parler de régression. C’est la fin du lien social qui pourtant incite, entre autres, les personnes âgées à sortir de leur logement. Ne rien faire ni ne rien entreprendre pour la vie de nos villages, c’est effectivement se recroqueviller et disparaître à petit feu.

Le bitcoin est une monnaie virtuelle créée pour spéculer avec un taux de change variable en fonction de l’offre et de la demande : on peut donc effectivement perdre son argent quand on a acheté des bitcoins par internet. Le bitcoin n’est pas encadré par la loi. La Racine n’a rien à voir avec cela. C’est une monnaie réelle encadrée par la loi du 31 juillet 2014 sur l’économie sociale et solidaire. Elle est échangée à parité avec l’Euro et sa mise en circulation est garantie par un dépôt dans une banque éthique d’un montant équivalent aux Euros reçus. Elle est donc totalement sûre et remboursable.

Pour les échanges internationaux inévitables (grosses industries en particulier), il est vrai qu’une monnaie unique est une solution de facilité. En revanche, on constate des dérives dans les échanges internationaux permis par l’ultra-libéralisme : déforestation, pollution, misère, chômage, transports sur de longues distances… La réalité montre qu’il y a une place pour des monnaies différentes, respectueuses de l’environnement et faisant la promotion des circuits que l’on souhaite favoriser. Par ailleurs, la Racine n’est pas une monnaie différente de l’Euro (parité fixe), c’est juste une monnaie locale.

Ce n’est pas parce qu’il existe une monnaie locale que les commerçants vont
 plus échanger entre eux.

La monnaie locale a un rôle pédagogique. Elle permet de mettre en avant le fait que développer les circuits courts c’est favoriser l’emploi local et c’est faire du bien à l’environnement. La monnaie locale est également un moyen, de la part de citoyens, de motiver les commerçants à se fournir localement. Et l’expérience des autres monnaies locales complémentaires (MLCC) a montré que cela fonctionne : 33% des professionnels d’une MLCC déclarent avoir découvert un nouveau professionnel du réseau et fait appel à lui. 86% des particuliers ont aussi découvert un professionnel et acheté ses biens et services grâce à la MLCC. Et n’oublions pas que nous sommes tous des utilisateurs potentiels à titre personnel de la MLCC.

Personne n’est rémunéré dans l’association, il n’y a que des bénévoles qui donnent de leur temps parce qu’ils ont envie d’apporter leur contribution au commerce local et au lien social. Le montant d’adhésion ou de retenue couvre juste les frais de fonctionnement de la monnaie (impressions des billets, site internet, …). De plus, chaque Euro échangé contre une Racine est légalement placé dans une banque éthique en fonds de garantie. C’est la loi donc il ne peut pas y avoir de détournement. Et si le système Racine venait à s’arrêter, chaque Euro serait remboursé.

Avant même que la monnaie soit officiellement lancée, nous avions 300 adhérents, 50 commerces et environ 700 sympathisants. Ces chiffres montrent qu’il y a un engouement pour cette monnaie et pour garder les centres villes dynamiques. Nous espérons étendre le nombre d’adhérents rapidement sur tous les territoires concernés. Et la presse s’est emparée du sujet avant même sa création, que cela soit la presse locale mais aussi la presse nationale économique : les Echos et La Tribune. C’est un sujet qui parle aux citoyens car c’est un mouvement citoyen.

Les frais de reconversion sont uniquement de 1% la première année et 2% les années suivantes. D’une part, vous n’aurez qu’une part limitée de votre chiffre d’affaires réglée en Racines. D’autre part, pour éviter la retenue d’1%, le plus simple est de développer ses achats en Racines. C’est la vocation d’une monnaie locale. Dès que vous faites tourner la Racine, c’est zéro frais, zéro commission. Sur 1000 Racines reçues votre reconversion est de 10 Euros. Et vous êtes visibles sur la carte du site internet de La Racine. Faites la comparaison par rapport aux encarts publicitaires. Ce n’est rien du tout. Rappelons aussi que la carte bleue représente une commission de 0,5 à 2 % selon les commerces sur chaque transaction. Les chèque-déjeuner c'est de 5 à 8 % de commission par ticket encaissé. Si vous accepter des règlements en Racines, vous faites l’économie de cette commission.

Cette commission est une incitation à réutiliser la monnaie au sein du réseau de professionnels adhérents et donc de faire circuler la monnaie dans le réseau. La réutilisation de cette monnaie est gratuite et permet à terme de conserver les emplois sur son secteur. Je paie un professionnel en monnaie locale, qui pourra lui-même payer en monnaie locale et ainsi de suite. C’est aussi l’occasion de montrer : je viens chez toi, tu viens chez moi. C’est un échange de bons procédés. Cette commission sert aussi à financer et à pérenniser l'association qui est uniquement composée de bénévoles. A long terme, il est envisagé de pouvoir financer des projets locaux comme l’ouverture de boutiques de centre-ville.

Votre chiffre d’affaires ainsi que vos déclarations sont faites en Euros puisqu’il y a une parité Euro / Racine. C’est juste un fonds de caisse. La plupart des logiciels de caisse ont déjà une ligne comptable prévue pour pouvoir intégrer des paiements qui ne sont pas en Euros.

Les paiements en Racines forment une petite partie de votre chiffre d’affaires global. La Racine est une initiative citoyenne pour développer l’économie locale. Vous pouvez certainement trouver dans le réseau d’adhérents professionnels à La Racine des fournisseurs ou des services qui acceptent la Racine, et sinon les inciter à adhérer s’ils sont dans le périmètre concerné. Une part de salaire des employés volontaires est aussi un débouché. Et bien sûr, le professionnel tire aussi un revenu de son activité dont une partie peut être versée en Racines, qu’il pourra en tant que particulier re-dépenser dans le réseau. En ultime recours, il y a de toute façon la possibilité, pour les commerçants, de les échanger en Euros.

Être adhérent de la Racine ne vous engage à rien, mis à part à l'accepter en tant que moyen de paiement. Et cela prend très peu de temps. Uniquement celui de compter les règlements effectués dans la journée et remplir le bordereau de remises de Racines à la fréquence que vous souhaitez. C’est beaucoup moins de temps que la gestion des tickets restaurants par exemple (des billets de même valeur faciale, sans besoin de découper les coins). Même si la gestion des Racines représente une préoccupation supplémentaire, elle correspond à une volonté des commerçants qui le souhaitent de s’intégrer dans un mouvement d’économie citoyenne.

Cela coûte 45€ par an, soit 3,75€ / mois. Pour ce prix vous avez un site web gratuit sur lequel vous êtes référencé et sur lequel vous pouvez faire figurer des promotions ou des opérations sur votre enseigne. Vous profitez aussi de toute la communication autour de la Racine : articles dans la presse locale, reportages télé, …

Certes, mais le fait de payer soi-même en monnaie locale incite alors le professionnel suivant à re-dépenser localement avec cette monnaie. Cela a un effet pédagogique pour inciter à garder les centres-villes attractifs.

Nous sommes ravis que votre commerce fonctionne bien. Toutefois, à terme, si les commerces environnants périclitent, ce sera l’attractivité de votre secteur qui sera menacée et votre activité pourrait en pâtir. C’est justement parce que vous avez une bonne clientèle et que ça marche bien pour vous que vous pourriez participer à ce réseau pour le développer avec un risque limité de 45 euros / an. Et ainsi soutenir l’activité locale. Participer à cette monnaie, c’est une manière de montrer à vos clients que vous êtes dynamiques et innovants. Signer la charte de la Racine fait partie de votre image.

C'est sur cette phase de démarrage que la communication est la plus intensive. Il y a encore "peu" de professionnels et cela permet d'être encore mieux vu. Un adhérent cherchera sur le site un professionnel à côté de chez lui et si vous êtes le seul type de commerce (une boulangerie par exemple) à accepter cette monnaie, alors cette personne viendra chez vous même si elle ne vous connaît pas. Pour vous donner un ordre d’idée, l’épicerie « Entre la poire et le fromage » située aux Molières (91) a encaissé environ 7.000 Racines en 3 mois.

Le risque est très faible pour un professionnel : 45€ / an. Vous pouvez essayer et vous laisser une année pour voir si cela prend ou pas. Vous pouvez également contacter d'autres professionnels qui l'acceptent déjà pour connaître leur ressenti et savoir comment ils la gèrent.

C'est peut-être l'occasion de repenser à son modèle économique. Il y a plein de moyens de participer à cette démarche respectueuse de votre environnement. Vous pouvez utiliser vos Racines pour régler vos fournitures de bureau. De même, vous pourriez trouver dans le réseau un médecin, un prestataire de service, un commerce de bouche, un professeur de musique pour vos enfants, un paysagiste, … bref en tant que professionnel, vous avez sans doute beaucoup plus de possibilité que vous ne l’imaginez d’utiliser vos Racines en part de votre rémunération et ainsi faire ainsi tourner l’économie locale.

Pas besoin d'être contacté officiellement, vous pouvez adhérer par vous-même directement sur le site internet de la Racine. Sinon, vous pouvez faire appel à l'un des bénévoles pour avoir des informations complémentaires.

L'équipe composée uniquement de bénévoles passe beaucoup de temps et porte ce projet en espérant un maximum d'adhésions professionnelles pour le développement du réseau et pour consommer différemment.

L’intitulé complet, c’est MLCC : Monnaie Locale Complémentaire Citoyenne. Une monnaie locale favorise la mise en place de filières courtes de production/consommation pour les besoins essentiels. Cela n'empêche pas la venue de produits extérieurs au territoire. De plus, si les professionnels locaux ont davantage de débouchés locaux, ils auront moins de temps pour travailler avec des entreprises situées sur des territoires éloignés qui ont leur propre économie. Au lieu d’être dans une démarche de concurrence, on encourage la complémentarité. Côté consommateur, c’est aussi cette logique de coopération qui prime : si je privilégie l’achat en MLC d’un produit ou service local, je sais que je vais contribuer à soutenir toute une chaîne solidaire d’activités. Elles-mêmes contribuent au maintien de mon cadre de vie : maintien de commerces et de professions libérales pour garder des villages animés et une offre de services, maintien d’agriculteurs qui sont des acteurs de la qualité des paysages, etc.. D'ailleurs, le PNR de Haute Vallée de Chevreuse qui est un partenaire important de La Racine se situe sur les mêmes valeurs ce qui explique pleinement son engagement à nos côtés.

Non. Si vous voulez régler l'achat d’un produit qui coûte 9,80 Euros, vous donnez 9 en Racines et quatre-vingt centimes en Euros. C’est une habitude à retrouver : avoir toujours un peu de liquide sur soi pour pouvoir faire l’appoint.

La version électronique est en préparation. D’abord parce que les outils pour dématérialiser les paiements ont un coût à l’investissement beaucoup plus élevé que les billets. Et aussi parce que le billet a une vertu pédagogique bien plus forte : il est plus facile d’expliquer la logique de circuits courts locaux, de priorités données aux transactions qui portent sur des biens et services réels, quand justement l’outil de cette transaction est lui aussi bien réel, visible lorsqu’on paye dans un commerce. Mais il est vrai que les facilités offertes par les versions numériques (faire l’appoint facilement, recharger son compte en ligne, transactions entre professionnels) nous ont conduit à programmer également la version numérique à court terme.